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Anne Wozniak sacrée « Femme leader mondiale 2025 » : une reconnaissance pour une bâtisseuse de liens franco-polonais

À Sanary, une distinction vient saluer un parcours rare : Anne Wozniak a été sacrée “Femme leader mondiale 2025” par un réseau de femmes dirigeantes d’entreprise. Au-delà d’un titre, c’est une trajectoire de conviction — faite d’engagement, de diplomatie culturelle et de transmission — qui est mise en lumière.

Une cérémonie à Sanary, un symbole fort

La remise de prix s’est tenue à Sanary, lors d’un événement organisé avec le réseau Femmes leaders mondiales, auquel Anne Wozniak est liée depuis ses débuts. Le trophée lui a été remis par la présidente fondatrice du réseau, Nicole Barbin, dans un cadre qui souligne la dimension collective de cette reconnaissance : ce type de distinction ne récompense pas seulement une réussite individuelle, mais une capacité à embarquer, fédérer et ouvrir des chemins.

Anne Wozniak exprime d’ailleurs une joie particulière à recevoir ce prix en tant que membre de l’association depuis sa création (2000), comme l’aboutissement d’un engagement au long cours — pas d’un “coup d’éclat” ponctuel.

Un parcours franco-polonais au service du dialogue et de l’égalité

Ce qui ressort du portrait dressé par la presse locale, c’est la cohérence d’un fil rouge : mettre une double culture (franco-polonaise) au service du rapprochement entre les peuples, et porter l’égalité femmes-hommes comme axe transversal.

Son action est décrite comme à la fois culturelle et diplomatique, orientée vers des relations “harmonieuses” entre la France et la Pologne — avec une attention constante à la place des femmes dans la société, dans l’entreprise, et dans les sphères d’influence.

Ce type de profil est précieux, car il combine trois dimensions rarement réunies :

  • la légitimité institutionnelle (présence dans des moments forts de coopération),
  • l’ancrage associatif (terrain, réseau, continuité),
  • la capacité de narration (faire exister un lien entre deux pays dans le quotidien).

« Femmes leaders mondiales » : un réseau de cheffes d’entreprise structuré et actif

Le réseau mis en avant fonctionne comme un écosystème : près de 600 adhérentes, réparties dans une vingtaine de pays (Europe et Afrique), avec des comités locaux et une dynamique de soutien entre pairs. L’objectif n’est pas uniquement la visibilité : le réseau promeut l’entraide, la solidarité, et mène des actions autour :

  • du bien-être des femmes,
  • de leur place dans les domaines professionnels,
  • et plus largement des enjeux sociétaux (dont la prévention santé).

Cette logique est intéressante d’un point de vue “leadership” : on n’est pas dans la posture, mais dans l’infrastructure. Un réseau fort, c’est un réseau qui produit des actions, pas seulement des badges.

Une voix claire sur l’intégration : “ne pas confondre intégration et assimilation”

Un passage du récit est particulièrement marquant : Anne Wozniak revendique une intégration réussie en France sans renoncer à ses racines. Elle souligne qu’assimiler au point d’effacer l’identité reviendrait à “couper les racines” — une image simple, forte, universelle.

C’est une vision mature :

  • l’identité n’est pas un obstacle à l’intégration,
  • elle peut en être le moteur, si elle devient un pont plutôt qu’un mur.

Des distinctions et un engagement de haut niveau

Le parcours évoqué est également reconnu par des distinctions honorifiques (notamment françaises, et également polonaises), et par une implication continue dans le tissu associatif franco-polonais. L’article mentionne une présence lors d’un moment officiel de coopération entre la France et la Pologne, soulignant que son action ne se limite pas à un cercle local : elle s’inscrit dans un espace de relations et de représentation plus large.

Ce que cette distinction dit vraiment (au-delà du trophée)

Ce titre de “Femme leader mondiale 2025” envoie trois messages forts :

  1. Le leadership n’est pas qu’un poste : c’est une capacité à créer du lien.
    Dans un monde polarisé, le leadership “relationnel” devient stratégique.
  2. La transmission est un acte de leadership.
    Anne Wozniak insiste sur l’importance de transmettre aux plus jeunes, parce que l’égalité n’est “jamais acquise”. C’est lucide, et c’est surtout utile.
  3. Le local peut avoir une portée internationale.
    Sanary devient ici un point d’ancrage d’une histoire franco-polonaise plus large. C’est exactement le type de dynamique qui crée des territoires vivants : quand une personne fait rayonner un lieu par la qualité de ses engagements.

À retenir : une figure de leadership “utile”

Ce portrait met en avant une forme de leadership qu’on voit trop peu : un leadership utile, structuré, incarné, qui relie l’action associative, la diplomatie culturelle et l’égalité.

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le réseau évoqué dans l’article : femmesleaders.com

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